30/10/2021 (Brève 1943) TRENTE ANS de l’ARDHD (février 1992 à février 1999 – Episode_3 – Une période d’activités plus réduites)

Sept années d’activités plus réduites pour l’ARDHD. Maître Aref avait été libéré en juillet 1992 à la suite d’un non-lieu pour les faits qui lui étaient reprochés, tandis qu’Ali Aref Bourhan et ses co-inculpés bénéficiaient d’une grâce présidentielle en novembre 1993 et étaient libérés à leur tour.

La première mission de l’ARDHD était terminée. Son action était-elle terminée ?

Pas tout à fait,

++ Commémoration du massacre d’Arhiba.
L’ARDHD a assumé, jusque dans les années 2000, la responsabilité des rassemblements annuels devant l’Ambassade de Djibouti pour rendre hommage aux nombreuses victimes innocentes qui ont été tuées le 18 décembre par les hordes sauvages du régime d’Hassan Gouled Aptidon. Le premier rassemblement a été organisé le vendredi 18 décembre 1992. De nombreux français et djiboutiens étaient présents, dont la belle-fille de l’actrice Michèle Morgan.

++ Libération de Jean-Michel Pouchelle, Sos-Africa. (1994)
Jeaan-Michel Pouchelle, Président de SOS-AFRICA avait été arrêté dans le nord de Djibouti, pour pénétration illégale sur le sol de la République, alors qu’il venait en aide aux populations placées sous le blocus inadmissible décrété par le régime d’Hassan Goulzd Aptidon.

Il avait été condamné par la justice djiboutienne à neuf mois d’emprisonnement à Gabode. Grâce aux actions, pétition, manifestations et interventions de l’ARDHD, il avait finalement été transféré en France pour y purger la fin de sa peine.

De nombreux signataires français et djiboutiens avaient signé l’appel de l’ARDHD (voir liste sur les photos jointes), députés-maires, députés, présidents de grandes ONG dont Médecins du Monde, côté français et côté djiboutien, Ali Aref et de nombreux anciens ministres et députés.

Durant ces années, l’équipe de l’ARDHD a continué à se tenir informée de l’actualité djiboutienne (en particulier l’assassinat du juge Bernard Borrel en octobre 1995) et a poursuivi des relations amicales avec la famille AREF. La communication par Fax, comme nous l’avons décrite dans l’épisode-01 était très lourde et elle ne pouvait être déclenchée que pour des opérations urgentes ou importantes..

Plusieurs personnalités djiboutiennes ont continué à entretenir des relations privilégiées avec l’ARDHD et à lui envoyer des informations.

Les activités vont reprendre « à plein régime » dès mars 1999 et elles se poursuivent en faveur de toutes les Djiboutiennes et tous les Djiboutiens opprimés par le régime imposé par IOG.

Depuis cette date, en particulier l’essor et la médiatisation des actions ont été facilitées grâce à l’avènement d’Internet et à son fantastique développement. Vous découvrirez la suite en lisant les prochains épisodes à paraître progressivement.