06/11/2021 (Brève 1951) TRENTE ANS de L’ARDHD : 2000-2004 : les accords de Paris et le début de la trahison de Me Aref (Episode_07)

++ Accords de Paix de Paris
Le début de l’année est marqué par la signature des accords de Paix dits « de Paris » le 7 février entre le gouvernement djiboutien et le FRUD. Anne-Marie de VAIVRE, vice-présidente de l’ARDHD et Jean-Loup SCHAAL étaient présents à l’hôtel Méridien à Paris, lors des annonces officielles puis de la petite réception qui les a suivies.

Dés le début, l’application des accords a été soumise à des freins gouvernementaux. Le premier point d’achoppement concernait le nombre de prisonniers politiques qui devaient être libérés. Un mois plus tard 8 d’entre eux, côté gouvernementale n’étaient toujours pas sortis de Gabode, en dépit des alertes lancées par la LDDH. Le FRUD avait respecté ses engagements en libérant 10 prisonniers.

On sait ce qu’il adviendra de ces accords qui n’ont été que très très partiellement respectés par Guelleh (pour ne pas dire pratiquement pas .. !)

++ La trahison de Me Aref
Alors que Me Aref avait l’habitude d’utiliser les bureaux de l’Association lorsqu’il venait en France, l’un des membres de l’Association l’a surpris un jour en train de fouiller dans les classeurs « archives » et de prendre des notes. Les mesures de précaution ont été immédiatement activées et Aref n’a plus été en mesure de poursuivre son activité d’espionnage (pour le compte de qui ?). Les relations sont devenues plus méfiantes jusqu’au jour où il a dit qu’il fallait mettre un terme au site « liberté-aref.com ».

A sa grande surprise et sans qu’il ait besoin d’argumenter, le Président de l’ARDHD a immédiatement accepté. En réalité, le nom de domaine ardhd.org était déjà déposé depuis le 8 juin 2001 et le site a été migré très rapidement sur le nouveau nom de domaine.

Mais comme on le lira dans les prochains épisodes, la trahison ne s’est pas arrêtée là. Pour s’attirer les bonnes grâces du régime, Me Aref a conseillé au Général Zakaria de déposer une plainte en diffamation contre l’ARDHD, plainte qu’il a géré en sa qualité d’avocat. La plainte a été jugée le 18 octobre 2005 en chambre correctionnelle au tribunal de Paris.